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BROADCAST TITLES

Groove de la! – a tribute to Mc Solaar

On n’y croyait plus. Après plus de 20 ans d’imbroglio juridique avec sa maison de disque, Polydor (label d’Universal) et Claude M’Barali, alias MC Solaar, 52 ans, ayant trouvé un terrain d’entente, les trois premiers albums du rappeur, Qui sème le vent récolte le tempo (1991), Prose combat (1994) et Paradisiaque (1997), sont enfin réédités. “Qui sème le vent récolte le tempo”, devenu introuvable, est ressorti vendredi 09 Juillet 2021., quant aux albums “Prose combat” et “Paradisiaque” suivront  en août et septembre . Ces rééditions font resurgir un morceau d’histoire du Rap Français. Mc Solaar, ancien étudiant en philosophie à la fac de Jussieu est couronné d’un succès phénoménal dès la parution de son premier album en 1991. Mc Solaar a semé la poésie dans le rap, et récolté les honneurs du public Son débit flegmatique impressionne par son écriture souple et ciselée, faite d’allitérations rigolotes et d’images poétiques, souvent trouvées en feuilletant le dictionnaire de rimes et le Robert. Comment est née la chanson “Bouge de là” (1991), premier tube de rap français ? MC Solaar : “On avait l’habitude de lancer des expressions dans les lycées du Val-de-Marne, du côté de Créteil ou de Villeneuve-Saint-Georges, au lycée Jules-Ferry, Arago ou Guillaume-Budé à Villeneuve-le-Roi… Nous étions une petite cellule dans une cité. Chacun employait une expression et tentait d’en faire une espèce de mode. On en a lancé quelques-unes. J’ai repris cette expression pour en faire une petite chanson. Cela vient de l’arabe “M’chi”. Et on l’a traduit. La personne qui parle dans cette chanson est une sorte de victime. C’est un type qui se livre à des pérégrinations dans Paris. Lui n’a rien fait de particulier. Mais des passants lui disent Bouge de…

Back to my Roots #2 – Slow Jam Session by Olivier Figuet

Un slow jam est une musique aux influences rythmiques et blues et soul. Les jams lents sont généralement des ballades R&B ou des chansons downtempo, et sont pour la plupart au son doux avec un contenu lyrique très émotionnel ou romantique. Exemple : Billy Paul – Mr & Mrs Jones Ce soir sur www.radioshic.com, en souvenir de ses années Londoniennes, notre Dj Olivier Figuet nous embarque dans une exploration de l’univers SLOW JAM.

HOMMAGE À DJ DUKE

DJ DUKE, pillier de la scène rap Française s’en est allé. Emil Cioran, auteur de “L’inconvenient d’être né”, nous apprend qu’on meurt depuis toujours , mais cependant la mort n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa cruauté. L’homme accepte la mort, mais non l’heure de sa mort. Mourir n’importe quand, sauf quand il faut que l’on meure. Hommage à Dj Duke et à travers lui à la scène Lyonnaise des années 90. REPLAY : TRACKLIST Dj Duke – Ruff AttitudeRocca – Le Hip​-​Hop Mon Royaume (DJ Duke Remix)MCM90 – mcm syndromeD.N.C – Du VinylD.N.C – Laisse couler le tempsMonsieur ZOU – Le vent tourne à l’EstMonsieur ZOU – Remettre en JeuGANG DU LYONNAIS – The French BreakeryCASSUS BELLI – Tout p’titCASSUS BELLI – Lyon 69OCTOPUSSY – Cauchemard Du BitumeCAS NON RESOLU – RévolutionKESTO – Le VisualisateurOPIUM – Mon EssenceTNT – Les SarcophagesCOLOR – L’Heure De GloireCOLOR – Le Lyon Ne Mourra Pas Ce Soir (Scratch : Dj Gone)COLOR – Je suis gardien d’mon frèreIPM – Ma RapitaleIPM – Mortel poison (featuring Arsenik)IPM – Tout c’que t’auras pasETHOS – L’âme De L’HommeETHOS – explosif dans le sonOKRIKA – Soldats Magiques ·PASS PASS – Style Lyonnais69carats – Le Grand LyonDuke Flava – 100% Freestyle Shit Face A (mixtape 1997)

HASH COOKIE JAZZ by Olivier

L’histoire du jazz et la consommation de cannabis sont étroitement liées. Au début du 20e siècle, les musiciens jazz commencent à jouer dans les maisons de prostitution de Storyville, un quartier rouge de Nouvelle-Orléans. Ils y fument du cannabis – gage, tea, muggles, muta ou Mary Jane – et selon l’histoire, décident rapidement de s’appeler les vipers en raison du sifflement distinct du fumeur qui tire avec force sur un reefer (joint). Beaucoup de grands noms de la scène jazz – Louis Armstrong, Thelonious Monk, Count Basie et Duke Ellington – affectionnent particulièrement le cannabis, autant pour sa capacité à élargir et inspirer l’esprit que pour son pouvoir relaxant. Une fois stone, le temps se ralentit et la marijuana permet de jouer plus librement, offrant de meilleures sensations aux musiciens. Elle devient même pour la première fois un thème à part entière de chansons, comme en témoigne le titre “The Reefer Man” de Cab Calloway au tout début des années 1930. La Marijuana faisant de plus en plus d’émules dans les clubs de jazz et en dehors, les autorités Américaines (dont le fameux Harry J. Anslinger. Commissaire aux narcotiques du département du Trésor Américain) affichant une grande méconnaissance du produit, estiment que la beuh n’est qu’un moyen pour séduire les jeunes Blanches dans les clubs de jazz. La weed commence à être interdite dans plusieurs États jusqu’à ce que la loi de 1937 – qui en fait un stupéfiant de premier plan – ne soit adoptée. RAP et HASH Après des années de répression ininterrompue, c’est le hip-hop qui, dans les années 1980, va reprendre le flambeau. Alors que la cocaïne et ses différents dérivés (le crack, entre autres), au même titre que l’héroïne, font des ravages dans les rues des grandes villes,…